On quitte l’ère du “chatbot qui répond” pour entrer dans une ère agentique : on missionne des agents, ils vont chercher, recouper, reviennent avec un livrable — et le juriste orchestre, supervise, tranche. C’est un changement de posture : de l’utilisateur d’outil au manager d’agents.
Chez uControlAi, on a vu les agents IA passer du proof-of-concept à des tâches utiles : analyser des contrats complexes, croiser plusieurs sources, livrer une synthèse exploitable. Au point d’en oublier les “fonctions basiques” comme le résumé — pourtant vital au quotidien. Le déclic vient aussi des petits modèles : plus rapides, nettement moins chers, avec une empreinte plus faible — et décisifs dans les workflows/agents pour gagner en vitesse tout en gardant la qualité. Exemple concret : confier des tâches simples à un modèle “nano” et les passages juridiques à un modèle expert, pour un workflow plus rapide, moins coûteux, plus performant.
Demain (et déjà aujourd’hui), on missionne un agent : “regarde ce point”, “compare ces pièces”, “prépare une note”, puis on contrôle. Pas de “fais tout mon dossier” : l’agent reste hyper-supervisé et managé. Le rôle du juriste se rapproche d’un chef d’orchestre : cadrer la tâche, donner le contexte, vérifier, itérer.Conséquence côté stratégie : choisir des outils qui amènent vers l’agentique (et pas seulement un “chat” plus malin), et accepter une montée en puissance progressive plutôt que le fantasme d’un produit “parfait” d’emblée.
L’IA n’est plus un gadget : bien managée, elle devient un assistant qui prend en charge des séquences entières de travail — sans jamais retirer au juriste la décision ni la responsabilité. Avancer par paliers, accepter l’itération, et viser des outils qui vous amènent vers l’agentique : c’est la trajectoire la plus sûre et la plus efficace.
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