À l’Élysée, une question est revenue : faut-il choisir entre performance et souveraineté ? Non. L’Europe doit coexister avec les meilleurs modèles mondiaux et prouver sa valeur dans l’usage, pas dans les slogans. La crédibilité se mesure à l’impact.
Pas de frontières, mais des choix d’achat exigeants : évaluer les modèles sur des dossiers réels, brancher sur l’existant sans chantier SI, suivre la trace des données et l’auditabilité. L’État peut entraîner (commande publique, règles claires), mais c’est le marché qui confirme : directions juridiques, cabinets, grands acheteurs. Quand une solution européenne délivre, on l’adopte. Sinon, on reste ouverts. L’étiquette ne suffit pas ; les résultats tranchent.
On commence simple et mesurable : un pilote sur un flux précis (revue de contrats, recherche contentieuse), des métriques suivies — temps moyen de revue, taux de reprise — et une politique de données lisible et journalisée (où vont les données, qui y accède, combien de temps). On garde un double socle (modèles ouverts + propriétaires) pour éviter le verrouillage, et on documente l’intégration dans les outils déjà utilisés plutôt que d’empiler les gadgets. On décide sur pièces : un dossier réel, un avant/après, et on garde ce qui tient la route.
Ce dîner n’était pas un symbole : c’est un rappel aux preuves. Coexister pour gagner, c’est décider sur résultats, protéger la donnée et livrer des usages qui durent. C’est exactement ce que je porte chez uControlAi.
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